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Le plateau du seder

LE PLATEAU DU SÉDER

De fait que la Torah a demandé de raconter à nos enfants et à nos petits-enfants comment l’Eternel nous a délivrés d’Egypte, les sages (zal) ont eu l’idée de placer un plateau sur la table pascale afin d’aiguiser la curiosité des petits.
Ce plateau symbolise à la fois notre oppression et notre libération.

Voici les différents éléments :

  • 3 Matsots entières, chémourot (surveillées avec plus de rigueur, depuis la moisson), fabriquées pour la Mitsva (léchem mitsva). C’est pour cela qu’il est souhaitable qu’elles soient faites à la main.
    La Matsa rappelle la sortie précipitée d’Egypte.
    Les trois Matsots représentent les trois catégories de personnes qui composent le peuple juif :
    Cohen, Lévi, Israël.
    Autre explication : Deux Matsots pour le Motsi et une Matsa pour la Mitsva spéciale du Séder.
    Ou encore : Elles symbolisent nos trois patriarches, Avraham, Its’hak et Ya’akov.

  • Zéroa : L’os. Il évoque seulement l’Agneau Pascal, puisqu’il est interdit de pratiquer un sacrifice hors du Temple.
    On prend en général l’épaule mais ce n’est pas obligatoire, n’importe quel morceau de viande, même de volaille, peut convenir.

  • Bétsa : L’œuf. Il rappelle le ‘haguiga sacrifice du jour de fête (yom tov). En choisissant un œuf, les sages ont, en même temps, voulu évoquer la destruction du Temple et le deuil qui en suivit (l’œuf étant un des aliments traditionnels du deuil). Il se trouve d’ailleurs que le jour de la semaine où tombe le premier jour de Pessah est le même où tombe le 9 Av, anniversaire de la destruction du temple de Jérusalem.

  • Maror : Les herbes amères, en général, de la romaine, endives ou raifort (attention de bien les laver et de vérifier qu’il n’y a plus d’insectes), nous rappellent la vie amère de nos ancêtres.

  • ‘Harossèt : De la racine ‘heress, “argile”, cette compote symbolise le mortier. Sa composition dépend des différentes traditions culinaires des communautés, mais le plus souvent l’on trouve les fruits mentionnés dans le Cantique des cantiques (dattes, pommes, noix…) pétris avec du vin.
    L’amour du roi et de la Sunamite est justement, selon le Midrash, une allégorie de l’amour de l’Eternel et d’Israël qui commença en Egypte.

  • Karpass : Un légume pour le premier trempage, en général du céleri ou du persil.
    Il s’agit d’un légume sur lequel on peut dire la bénédiction  » Boré peri haadama « .
    Ce peut être du persil, de la carotte, de l’oignon, du céleri, ou de la pomme de terre bouillie.

  • ‘Hazeret : Il s’agit d’une salade comme le maror ; seule la ‘hazeret sert au korekh (sandwich de matsa et d’herbes amères).

  • L’eau salée, citronnée ou vinaigrée ne se trouve pas dans le plateau et rappelle les larmes des opprimés.
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